Candidat à la direction du Parti libéral, Alexandre Cusson souhaite une décentralisation

Écrit par sur 9 février 2020

L’ancien maire de Drummondville et ancien président de l’Union des municipalités du Québec, Alexandre Cusson, est en tournée régionale en Abitibi-Témiscamingue. Le message qu’il souhaite véhiculer en est un de décentralisation des décisions politiques.

On a beaucoup entendu parler de donner du pouvoir aux régions, mais concrètement, il ne se passe pas grand-chose. Ce que je souhaite, c’est que le gouvernement à Québec soit là pour soutenir les régions. Je ne dirai jamais aux gens de l’Abitibi-Témiscamingue que j’ai un plan pour eux, mon plan c’est celui des gens d’ici, a commencé l’aspirant à la succession de Philippe Couillard.

Principalement actif dans le monde municipal, il estime que cette expérience politique auprès des instances régionales et les grandes villes que sont Montréal et Québec constitue un atout précieux.

Ça me donne les qualités nécessaires pour rassembler des gens derrière un programme qui va relancer le Parti libéral et lui donner un nouveau départ, assure-t-il.

Dans une tournée qui s’est arrêtée jusqu’ici à Val-d’Or, Amos et La Sarre, et qui se poursuivra lundi à Ville-Marie, Rouyn-Noranda, puis Val-d’Or et Senneterre, Alexandre Cusson espère rencontrer un bassin de militants et d’organisations de la région afin de mieux cerner les priorités de l’Abitibi-Témiscamingue.

Il faut travailler avec chacun des territoires et mettre un terme à ces solutions mur à mur. Ce qui est bon pour la Côte-Nord n’est peut-être par forcément bon pour l’Abitibi-Témiscamingue. Il y a peut-être d’autres priorités à mettre de l’avant, comme le logement par exemple ou accessibilité de la région, affirme-t-il.

Les enjeux ciblés par les régions

Alexandre Cusson va même plus loin en disant que les véritables cibles doivent provenir des différents milieux et non pas être dictées dans des lieux de décision, loin des enjeux régionaux.

C’est fini le temps où il y a une petite gang à Québec qui va décider de ce qui est bon pour vous ici. Ce que je souhaite moi c’est que les intervenants locaux aient toute la place à l’identification des priorités, insiste-t-il.

Jusqu’ici, il n’y a que deux aspirants au poste de chef du Parti libéral. Outre Alexandre Cusson, l’ancienne ministre et députée Dominique Anglade est aussi dans les rangs. D’autres candidats peuvent encore se manifester d’ici le 6 mars. Pas question toutefois d’attendre ces nouveaux venus pour partager sa vision du Québec et ce qu’Alexandre Cusson aimerait réaliser au sein du Parti libéral du Québec.

Le parti doit se rapprocher de ses membres.

Les militants auront un rôle déterminant dans le choix de celui ou celle qui prendra les rênes du parti. Pour la première fois de l’histoire, le vote au Parti libéral sera un vote universel. L’ensemble des membres seront appelés à voter alors oui l’appui des membres du caucus des anciens députés est important, mais plus important encore c’est d’aller à la rencontre de l’ensemble des militants, mentionne Alexandre Cusson.

On n’est pas dans un contexte où on va élire un petit groupe dans chaque circonscription qui va ensuite aller voter dans un congrès. Les gens vont pouvoir voter de chez eux par Internet, par téléphone. Alors ça change la dynamique de la course, ajoute-t-il.

Le vote sur l’élection du prochain chef se conclura lors du congrès à la chefferie du parti en mai 2020.


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