Blaine Higgs reconnaît que les fermetures d’urgence mettent son gouvernement en péril

Écrit par sur 13 février 2020

Le premier ministre Blaine Higgs admet que la controverse qui entoure l’annonce de la fermeture des urgences de six hôpitaux de la province pendant la nuit risque de lui faire perdre le pouvoir.

C’est possible, oui. C’est triste, mais seulement parce que peu importe ce que les gens disent, le discours politique prend le dessus, a dit le premier ministre, qui affirme que, contrairement à ce dont certains l’accusent, la décision n’a pas été motivée par des motifs financiers.

Mardi, le gouvernement du Nouveau-Brunswick annonçait que les services d’urgence des hôpitaux de Caraquet, de Grand-Sault, de Perth-Andover, de Sackville, de Sainte-Anne-de-Kent et de Sussex seraient fermés chaque jour de minuit à 8 h. Le dernier patient devra s’inscrire avant 22 h.

Même s’il y a un risque que la fermeture des urgences fasse mal au Parti progressiste-conservateur, qui forme un gouvernement minoritaire, Blaine Higgs affirme qu’il persistera et que sa réforme de la santé ira de l’avant.

Si cela a un coût politique, tant pis, je ferai toujours ce qui est bon pour le Nouveau-Brunswick.

Selon lui, c’est la décision à prendre pour préserver le système de soins de santé du Nouveau-Brunswick.

Il est essentiel que tout le monde comprenne que les changements […] visent à garder tous les hôpitaux ouverts, a affirmé M. Higgs. Il faut protéger les services dans nos hôpitaux.

Selon le gouvernement, la fermeture de ces services d’urgence vise à améliorer l’accès aux médecins de famille et aux infirmières praticiennes. La province affirme que la majorité des visites de nuit aux six hôpitaux concernés n’étaient pas de nature urgente.

D’après les renseignements de Michel Corriveau


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