Des congés payés pour les travailleurs victimes de violence conjugale ou sexuelle en C.-B.

Écrit par sur 4 mars 2020

La Colombie-Britannique a proposé un projet de loi donnant droit aux victimes de violence sexuelle ou conjugale à jusqu’à 5 jours de congés payés.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) au pouvoir a présenté ce changement à la Loi sur les normes d’emploi mardi. Il veut ainsi améliorer des modifications qui y ont été apportées l’an dernier et donnant droit à 10 jours de congés sans solde avec protection de l’emploi aux victimes.

Tous les employés auraient droit à ces nouveaux congés et aucun rapport de police ou forme de documentation ne serait requis pour les obtenir.

Les personnes victimes de violence domestique et sexuelle ne devraient pas perdre leur salaire alors qu’elles doivent surmonter les séquelles, a déclaré Mitzi Dean, secrétaire parlementaire pour l’égalité des sexes. Les modifications présentées aujourd’hui visent à permettre aux personnes de se rendre à leurs rendez-vous médicaux et à assurer leur sécurité et celle de leurs enfants, ajoute-t-elle.

Selon le gouvernement de la province, 82 % des employés victimes de violence conjugale affirment que les incidents ont affecté leur performance au travail. Près des deux tiers de ces personnes étaient des femmes.

Ces données sont troublantes et montrent que la violence sexuelle et conjugale nous affecte tous, a dit Mitzi Dean.

La violence conjugale n’est pas seulement physique, mais aussi émotionnelle, selon le ministre du Travail de la Colombie-Britannique, Harry Bains. Il souligne également que les victimes de tels abus devraient avoir droit à du temps pour trouver un nouveau foyer ou une nouvelle école pour leurs enfants sans peur de perdre leur emploi.

De nombreux organismes représentant les victimes de violence conjugale et sexuelle ont favorablement accueilli l’annonce.

années de travail dans ce domaine, j’ai connu trop de personnes y ayant survécu qui ont perdu leur emploi simplement parce qu’elles avaient besoin de s’absenter quelques jours pour surmonter les séquelles de la violence”,”text”:”Au cours de mes 38années de travail dans ce domaine, j’ai connu trop de personnes y ayant survécu qui ont perdu leur emploi simplement parce qu’elles avaient besoin de s’absenter quelques jours pour surmonter les séquelles de la violence”}}” lang=”fr”>Au cours de mes 38 années de travail dans ce domaine, j’ai connu trop de personnes y ayant survécu qui ont perdu leur emploi simplement parce qu’elles avaient besoin de s’absenter quelques jours pour surmonter les séquelles de la violence, dit Tracy Porteous, directrice générale de l’Association pour mettre fin à la violence de la Colombie-Britannique. Bravo à la province pour avoir mis en place ce soutien, conclut-elle.

Avec les informations de Tanya Fletcher


En ce moment

Titre

Artiste

Background