15 minutes pour faire pression sur le gouvernement : les garderies familiales en grève

Écrit par sur 31 janvier 2020

Plusieurs parents ont dû retarder leur arrivée au service de garde en milieu familial subventionné vendredi matin. La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ) entame une série de moyens de pression pour exiger de meilleurs salaires.

La présidente de la fédération souligne que les parents appuient les intervenantes. Valérie Grenon précise que les intervenantes reçoivent des messages de soutien.

000 à avoir signé un manifeste pour nous encourager”,”text”:”Ils sont 17000 à avoir signé un manifeste pour nous encourager”}}” lang=”fr”>Ils sont 17 000 à avoir signé un manifeste pour nous encourager, souligne-t-elle en entrevue à RDI Matin avec Caroline Lacroix.

Nous sommes en négociation depuis un an avec le ministre, poursuit-elle, ainsi on fait des moyens graduellement, c’est quinze minutes maintenant, mais ça ira jusqu’à 2 heures par la suite, s’il faut.

Selon Mme Grenon, l’offre d’augmentation de salaire est insuffisante.

$, comme les éducatrices non formées dans les Centres de la petite enfance, lance Valérie Grenon, pour le moment, l’offre qu’on a, ça représente une augmentation de six sous chaque heure, selon nos calculs.”,”text”:”Ce qu’on demande, c’est 16,75 $, comme les éducatrices non formées dans les Centres de la petite enfance, lance Valérie Grenon, pour le moment, l’offre qu’on a, ça représente une augmentation de six sous chaque heure, selon nos calculs.”}}” lang=”fr”>Ce qu’on demande, c’est 16,75 $, comme les éducatrices non formées dans les Centres de la petite enfance, lance Valérie Grenon, pour le moment, l’offre qu’on a, ça représente une augmentation de six sous chaque heure, selon nos calculs.

La grève a été acceptée à 96,3 % au début janvier.

Lors d’une mêlée de presse vendredi, le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a invité le syndicat à continuer les discussions avec les négociateurs.

Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe

Photo : Radio-Canada

Je trouve que c’est un peu tôt [pour faire la grève], affirme-t-il, mais je ne vais pas commenter les moyens de pression, je souhaite que tout le monde discute de bonne foi.

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Une intervenante de la région de Québec a bien affiché ses couleurs vendredi matin devant sa maison.

Linda Richard estime que son travail représente déjà 50 hures de travail par semaine avec les enfants, sans compter le temps de préparation des repas, des activités et le ménage dans les espaces de la garderie.

Linda Richard est intervenante en milieu familial.

Photo : Radio-Canada

$ de l’heure, dit-elle, un 6sous de l’heure de plus offert, ce n’est même pas 100$ par année.”,”text”:”Il faut au moins qu’on aille 15$ de l’heure, dit-elle, un 6sous de l’heure de plus offert, ce n’est même pas 100$ par année.”}}” lang=”fr”>Il faut au moins qu’on aille 15 $ de l’heure, dit-elle, un 6 sous de l’heure de plus offert, ce n’est même pas 100 $ par année.

Valérie Grenon ajoute de son côté que les intervenantes sont maintenant tenues par la loi de compléter des documents sur le développement des enfants.

C’est une bonne chose, croit-elle. Cependant, Mme Grenon indique que les intervenantes ne sont pas rémunérées lorsqu’elles effectuent ce travail.

La semaine prochaine, la fédération prévoit retarder l’ouverture des services de garde en milieu familial de 30 minutes. La semaine suivante, ce sera de 45 minutes.

La FIPEQ, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec, représente 13 000 membres.

Avec les informations de Sébastien Tanguay et Mathieu Dion


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