Peter MacKay lance sa campagne à la chefferie du Parti conservateur

Écrit par sur 26 janvier 2020

L’ancien ministre conservateur Peter MacKay s’est officiellement lancé, samedi, dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC) au Musée de l’industrie de Stellarton en Nouvelle-Écosse.

Peter MacKay en a fait l’annonce, chez lui, dans la circonscription de Nova-Centre qu’il a représentée pendant plusieurs années. M. MacKay est perçu comme l’un des favoris pour succéder à Andrew Scheer.

Je suis ici pour me tenir debout, avec vous, et travailler pour unir ce pays.

Il s’en est d’emblée pris au gouvernement libéral de Justin Trudeau et à sa politique internationale.

Les Canadiens en ont assez d’une diplomatie de façade qui ne produit aucun résultat, a-t-il déclaré.

Il a également évoqué l’affaire SNC-Lavalin et ce qu’il juge être une concentration des pouvoirs au sein du cabinet du premier ministre.

M. MacKay s’est par ailleurs adressé aux Québécois dans un français hésitant.

Je suis ici pour vous parler d’espoir, l’espoir d’élire un gouvernement national qui partage vos valeurs québécoises, qui respecte vos compétences et qui est fier de la place du Québec en tant que nation au sein du Canada, a-t-il dit.

Pour diriger sa campagne, M. MacKay a choisi l’ancien député conservateur Alex Nuttall, qui a travaillé pour Maxime Bernier lors de la dernière course fédérale.

Peter MacKay se lance dans la course à la direction du Parti conservateur au Musée de l’industrie de Stellarton, même endroit où, en 2002, il annonçait sa candidature au poste de chef du parti prog.cons. et où, en 2015, il annonçait son départ de la vie politique #polcan #icine pic.twitter.com/Fc5q8VrfAx

— Rose St-Pierre (@RoseStPierre1) January 25, 2020

M. Nuttall sera appuyé par Michael Diamond, qui sera directeur des communications de sa campagne. M. Diamond a travaillé dans le camp de Kellie Leitch lors de la course en 2017.

Peter MacKay a été député de la Nouvelle-Écosse à la Chambre des communes de 1997 à 2015. C’est lui qui a succédé à Joe Clark à la tête du Parti progressiste-conservateur au début des années 2000, lorsqu’il a fusionné avec l’Alliance canadienne pour devenir l’actuel Parti conservateur.

Au sein du gouvernement de Stephen Harper, M. MacKay a notamment été ministre des Affaires étrangères, ministre de la Défense et ministre de la Justice.

En 2015, il avait quitté la scène politique fédérale en expliquant qu’il voulait passer plus de temps avec sa famille.

Autres candidats en lice

Erin O’Toole, le député conservateur de Durham en Ontario, qui avait terminé 3e à la course à la direction du parti derrière Andrew Scheer et Maxime Bernier en 2017, sera de nouveau candidat. Il lancera officiellement sa campagne lundi en Alberta.

Une autre élue ontarienne, Marilyn Gladu, qui représente la circonscription de Sarnia-Lambton, a confirmé son intention d’aller de l’avant.

Les hommes d’affaires Rick Petersen et Bobby Singh, le nouveau député de Hastings-Lennox and Addington (Ontario) Derek Sloan, l’avocate Leslyn Lewis, l’ancien candidat du Freedom Conservative Party de l’Alberta Clayton Knutzon, et les anciens conseillers de Stephen Harper Richard Décarie et Aron Seal font également partie de ceux qui désirent succéder à Andrew Scheer.

Candidatures potentielles :

  • Michael Chong : ancien ministre conservateur et actuel député de Wellington-Halton Hills, en Ontario; il avait tenté sa chance à la chefferie en 2017;
  • Michelle Rempel Garner : actuelle députée de Calgary Nose Hill, en Alberta;
  • Vincent Guzzo : propriétaire d’une chaîne de cinémas au Québec et vedette de la version anglaise de la téléréalité Dans l’oeil du dragon;
  • Rudy Husny : homme d’affaires, militant conservateur de longue date au Québec.

Les candidats à la chefferie du PCC auront jusqu’à la fin du mois de février pour soumettre leur dossier. Les conservateurs choisiront leur nouveau chef le 27 juin prochain à Toronto.

Une somme de 200 000 $ devra être déboursée pour enregistrer sa candidature, en plus de fournir une liste de 3000 signatures de membres du parti.

Ces signatures doivent également provenir de sept provinces ou territoires différents.

Avec les informations de Rose St-Pierre, Philippe-Vincent Foisy et La Presse canadienne


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