Élections Canada conclut à une élection sans ingérence étrangère

Écrit par sur 18 février 2020

Après avoir mis sur pied un centre de commandement pour contrer les cybermenaces, Élections Canada conclut que le scrutin du 21 octobre dernier s’est déroulé sans tentative étrangère de perturbation.

Dans son premier rapport sur la 43e élection générale déposé mardi à la Chambre des communes, l’organisme fédéral rapporte toutefois un total de 28 cas d’usurpation de son identité ou de diffusion d’information inexacte qui auraient pu nuire à la capacité des électeurs de voter.

Même si le scrutin s’est déroulé sans incident, Élections Canada estime que les mesures mises en place en valaient la peine.

Le but, c’est d’être prêt, de faire de la prévention. Et la collaboration entre Élections Canada et ses partenaires a porté fruit.

En prévision de l’élection générale, l’organisme avait annoncé une collaboration sans précédent avec le Centre de la sécurité des télécommunications (CST), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’autres agences du pays afin de surveiller et de prévenir toute tentative de perturbation.

Parmi ces mesures, une unité de veille des médias sociaux surveillait des mots-clés dans 21 langues, afin de relever des renseignements inexacts sur le processus électoral ou pouvant nuire à la conduite du scrutin.

Élections Canada s’inquiétait particulièrement de messages diffusant des informations trompeuses sur les lieux et les dates où les électeurs pouvaient exercer leur droit de vote.

Cette collaboration entre Élections Canada et les agences canadiennes de sécurité sera maintenue lors des prochaines élections générales.

Prêt pour une élection en 2021

Gouvernement minoritaire oblige, Élections Canada se prépare en vue d’une éventuelle élection générale bien avant 2024.

L’organisme estime être en mesure de restaurer sa capacité à conduire élection au 1er avril 2021.

Élections Canada connaît bien les défis qui l’attendent lors du prochain scrutin.

Parmi ceux-ci, le rapport souligne la difficulté de recruter des travailleurs électoraux, leur nombre étant insuffisant dans 89 des 338 circonscriptions.

Pas moins de 248 000 employés étaient nécessaires pour assurer un bon déroulement de l’élection. De ce nombre, 214 000 devaient œuvrer dans les bureaux de vote.

Or, plus de 10 000 personnes formées ne se sont pas présentées au travail.


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